Tout sur l'investissement

Définition du prêt menteur

Contenu

Percer le mystère des prêts menteurs : comprendre les risques et l'impact

Plonger dans les prêts menteurs

Décrypter la définition

Les prêts menteurs, un sous-ensemble des prêts hypothécaires, nécessitent une documentation minimale sur les revenus et les actifs des emprunteurs. Ces prêts méritent leur surnom parce que les prêteurs acceptent les affirmations des emprunteurs sans les vérifier par des moyens traditionnels tels que les formulaires W-2 ou les déclarations de revenus.

Explorer le mécanisme de travail

Les prêts menteurs se présentent sous diverses formes, notamment les prêts hypothécaires à revenu déclaré/actifs déclarés (SISA) et les prêts hypothécaires sans revenu/sans actifs (NINA). Certains cas extrêmes concernent les prêts NINJA, dans lesquels les emprunteurs prétendent n'avoir « aucun revenu, aucun emploi et aucun actif ». Ces prêts étaient initialement destinés à aider les emprunteurs disposant de sources de revenus non traditionnelles, tels que les travailleurs indépendants, à devenir propriétaires.

L'impact et les retombées

Les prêts menteurs en pratique

Les exigences laxistes en matière de documentation pour les prêts menteurs ont ouvert la voie à des pratiques contraires à l’éthique. Les emprunteurs, les courtiers en prêts hypothécaires ou les agents de crédit peuvent gonfler leurs revenus ou leurs actifs pour se qualifier pour des prêts hypothécaires plus importants, ce qui entraîne des abus potentiels. Ce laxisme a contribué de manière significative à la crise financière et à la bulle immobilière de 2007-2008, des estimations suggérant que les prêts menteurs représentaient une part substantielle des pertes induites par la crise.

Réformes réglementaires et surveillance

En réponse à la crise, des réformes réglementaires telles que la loi Dodd-Frank sur la réforme de Wall Street et la protection des consommateurs ont été adoptées pour atténuer les risques futurs. Ces réformes obligeaient les prêteurs à procéder à une évaluation raisonnable de la capacité d'un emprunteur à rembourser tout prêt garanti pour un logement, dans le but d'éviter la répétition des pratiques de prêt non durables qui caractérisaient la période d'avant la crise.