Tout sur l'investissement

Impôt Avancé sur les Sociétés (ACT)

Contenu

Démystifier l’impôt anticipé sur les sociétés : un guide complet

L'impôt anticipé sur les sociétés (ACT) est un élément important de la fiscalité des sociétés au Royaume-Uni, déterminant le paiement des dividendes et les obligations fiscales des entreprises et des actionnaires. Dans ce guide complet, nous approfondissons les subtilités de l’ACT, son contexte historique et son impact sur la gestion de l’impôt des sociétés.

Comprendre l'impôt anticipé sur les sociétés (ACT)

L'ACT, introduite en 1973, rendait obligatoire le paiement anticipé de l'impôt sur les sociétés par les sociétés distribuant des dividendes aux actionnaires au Royaume-Uni. Essentiellement, les entreprises ont déduit les paiements ACT de leurs principaux impôts sur les sociétés, ce qui a amené les actionnaires à payer par anticipation un impôt de base sur les revenus de dividendes. Ce mécanisme a permis aux entreprises d'alléger leur charge fiscale sur les sociétés en prenant en compte les paiements ACT.

L'introduction de l'ACT a initialement fixé le taux à 30 %, s'alignant sur le taux de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Cependant, en 1993, le gouvernement britannique a réduit le taux de l'ACT à 22,5 %, abaissant simultanément l'impôt sur le revenu sur les dividendes à 20 %. Cet ajustement a marqué un tournant décisif, car c’était la première fois que les taux d’imposition des dividendes s’écartaient des taux appliqués aux autres sources de revenus.

La suppression de l’impôt anticipé sur les sociétés

En 1999, Gordon Brown, alors chancelier de l'Échiquier, a aboli l'ACT en raison de craintes d'abus de la part d'entreprises et de fonds de pension réclamant le remboursement. Au lieu de cela, les grandes entreprises ont été tenues de payer l’impôt sur les sociétés par tranches, les crédits d’impôt n’étant plus remboursables aux entités ou aux particuliers. Cette décision a fondamentalement remodelé le paysage de la fiscalité des entreprises au Royaume-Uni.

Implications pour les entreprises et les actionnaires

Pour les sociétés domiciliées au Royaume-Uni, l’impôt sur les sociétés s’applique aux bénéfices générés par les activités commerciales, hors dividendes. En outre, les sociétés britanniques sont soumises à l’impôt sur les bénéfices mondiaux, avec des dispositions permettant d’alléger la double imposition des impôts étrangers. Les sociétés non britanniques générant des bénéfices au Royaume-Uni sont redevables de l’impôt sur les sociétés sur les bénéfices de source britannique provenant d’un établissement stable.

Surplus ACT et Shadow ACT

Avant sa suppression, les entreprises accumulaient souvent des excédents d’ACT lorsque les paiements d’impôts liés aux dividendes dépassaient leur capacité à compenser l’impôt sur les sociétés. Cet excédent pourrait être reporté indéfiniment, reporté en arrière sur une période maximale de six ans ou cédé à des filiales dans des circonstances particulières. Des réglementations fantômes sur l'ACT ont ensuite été introduites pour remédier aux excédents d'ACT accumulés avant le 6 avril 1999, garantissant ainsi une transition en douceur du traitement fiscal.