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Instrument au porteur

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Percer le mystère des instruments au porteur : un guide complet

Décryptage des instruments au porteur

Les instruments au porteur, souvent appelés obligations au porteur, représentent une catégorie unique de titres à revenu fixe caractérisés par l'absence d'informations enregistrées sur la propriété. Contrairement aux titres nominatifs, les titres au porteur sont émis sous forme physique à l'acheteur, la possession du titre physique servant de preuve concluante de propriété.

Comprendre la dynamique

Dans le domaine de l'émission de titres, les instruments peuvent prendre deux formes principales : nominatifs ou au porteur. Alors que les titres nominatifs impliquent la tenue de registres de propriété par l'entité émettrice, les instruments au porteur fonctionnent selon un principe différent. Avec les instruments au porteur, l'émetteur ne suit pas la propriété et le transfert de propriété s'effectue simplement par le transfert physique du certificat.

Obligations au porteur : un aperçu

Les obligations au porteur, un sous-type d'instruments au porteur, comportent des coupons détachables correspondant aux paiements d'intérêts programmés. L'obligataire encaisse les intérêts en présentant et en remboursant ces coupons, sans rappel de la part de l'émetteur. Malgré leur prévalence historique, les instruments au porteur sont de moins en moins disponibles, en particulier depuis leur interdiction dans certaines juridictions après 1982.

Naviguer dans les aspects juridiques et les préoccupations

Les instruments au porteur, tout en offrant l’anonymat aux investisseurs et aux personnes morales, ont fait l’objet d’un examen minutieux et de restrictions réglementaires dans diverses juridictions. En raison de leur potentiel d'utilisation abusive dans des activités telles que l'évasion fiscale et le blanchiment d'argent, certains pays ont interdit leur émission. Aux États-Unis, par exemple, l’émission d’instruments au porteur sur les marchés municipaux ou d’entreprise est illégale depuis 1982.