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O.P.A. hostile

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Décrypter les offres hostiles : une exploration en profondeur

Dévoiler les subtilités des offres hostiles, leur impact sur la dynamique des entreprises et le domaine contrasté des offres amicales.

Comprendre les offres hostiles

Les offres hostiles représentent une manœuvre stratégique consistant à acquérir des sociétés pour reprendre directement des entreprises cibles, contournant l'approbation de la direction. Ces offres impliquent souvent des offres publiques d'achat, dans le cadre desquelles la société acquéreuse propose d'acheter les actions ordinaires de la cible à une prime. De telles offres peuvent déclencher des batailles par procuration, dans lesquelles l'entité acquéreuse cherche à remplacer la direction de la cible, remodelant ainsi le paysage organisationnel.

Naviguer dans la sollicitation des actionnaires

Dans le domaine des offres hostiles, la sollicitation du soutien des actionnaires joue un rôle central. L’acquéreur et la cible emploient diverses tactiques pour influencer les votes des actionnaires en leur faveur. Les sociétés de sollicitation de procurations sont souvent engagées pour diffuser des informations et articuler la justification de l'acquéreur pour l'acquisition proposée. Les votes des actionnaires sont minutieusement recueillis et scrutés, toute ambiguïté étant sujette à contestation.

Offre hostile ou offre amicale

À la différence des offres hostiles, les offres amicales dénotent une approche collaborative, avec l'aval de la direction. Lorsque la direction et le conseil d’administration acceptent une offre, celle-ci se transforme en une offre amicale, favorisant un environnement coopératif. Contrairement aux OPA hostiles, pour lesquelles l’accès à l’information peut être limité, les offres amicales impliquent souvent une plus grande transparence et une plus grande coopération entre les parties concernées.

Exemple illustratif : EchoStar Corp. contre Inmarsat Plc.

Un exemple notable d'offre hostile se produit lors de l'affrontement entre EchoStar Corp. et Inmarsat Plc., un opérateur de satellite de premier plan basé à Londres. La poursuite d'EchoStar a déclenché un délai de 28 jours en vertu de la réglementation britannique, aboutissant à une offre totalisant 2,45 milliards de livres (3,2 milliards de dollars). Cependant, le conseil d'administration d'Inmarsat a rejeté l'offre, invoquant une prime insuffisante par rapport au cours de l'action.